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Des Jardins de Maisons à Ouidah

P1040643-6b4bcOuidah dispose d’autres atouts non visibles lorsqu’on traverse la ville. Quittons donc les sites historiques et touristiques pour entrer dans quelques maisons. La ville offre des espaces pour les résidences et entreprises qui feraient pâlir d’autres grandes villes béninoises. On s’y déplace aisément. L’air y est pur. Bref, Le bien-être tout simplement. (Cotonou sera à 30 minutes de Ouidah dès la fin des travaux routiers.)   Pour apprécier quelques photos de 2 jardins de maison à Ouidah:

 

 

Ouidah ou la symphonie culturelle achevée

Ouidah en fête. Du 5 au 13 décembre, tous ceux qui se sentent un quelconque lien avec la Cité Kpassè, sont invités, comme l’écrivent les organisateurs, à prendre leur part ou à jouer leur partition dans la symphonie des retrouvailles autour de la fête patronale de Ouidah, édition 2008. Programme d’une exceptionnelle richesse avec des séances d’ako-mlan-mlan, des panégyriques ou des paroles de louange, des opportunités d’affaires, des soirées de jazz, des virées en boîtes de nuit, une exposition artistique, une foire culturelle, sans oublier pique-nique, conférences, carnaval, délices culinaires, projections de films…En somme, un programme alléchant pour participants exigeants.

Entretien exclusif avec le Maire de Ouidah, Sévérin ADJOVI

SÉVÉRIN ADJOVI : « Boni Yayi doit apprendre à respecter ses engagements et changer de méthodes »

(L’Autre Quotidien 18/08/2008)

Sévérin Adjovi tient parole et gère avec sérieux chaque jour, la mairie de Ouidah. Il a rejoint la ville où il habite désormais en permanence, pour être plus proche de ses administrés. L’ancien ministre, plusieurs fois député, chef du parti RDL-vivoten et opérateur économique de dimension internationale, se sent bien dans sa peau de maire d’une ville historique de grande importance et a beaucoup d’ambition pour sa commune. Cela ne l’empêche pas d’avoir son point de vue sur la situation difficile que traverse actuellement le Bénin sur le plan politique.

Cartes postales originales de Ouidah

Le support ayant été conçu pour une grande manifestation de Ouidah, notre ami Dominique QUENUM en a tiré des cartes postales. Ses recherches l’ont amené aussi à trouver de vieilles photos dont celle de Don Francisco Félix de Souza Chacha 1 er(04/10/1754 – 08/05/1849)

Le 2ème Conseil Municipal de Ouidah

Liste des membres du second Conseil Communal

Suite aux élections municipales et communales d’Avril et Mai 2008 au Bénin, Ouidah s’est dotée de son deuxième Conseil Municipal. La passation des pouvoirs a eu lieu le vendredi 20 Juin 2008. Voici le nouveau Conseil Municipal.

DU GLEXWE ET DES GLEXWEVIDJIDJI

par Olympe BHELY-QUENUM.*

 

Le nom originel de OUIDAH est GLEXWE ; ceux qui l’appellent encore ainsi sont légion et pour la plupart Gléxwévidjidji, c’est-à-dire authentiques enfants de la vieille cité, ancien port esclavagiste, dénomination dont l’organisation de La ROUTE DES ESCLAVES permettrait d’apprécier la véracité.

« HOUENOUHO » ou l’Arbre Sculpté

Benin_2007_182-2-ea417Le quartier Sogbadji à Ouidah avait un arbre multi-séculaire devant la maison de Dah Hounnon, le Chef Suprême de Vodoun au Bénin. Pour des raisons inconnues, cet arbre meurt. Les Ouidahniers avaient le choix entre déraciner cet arbre et le transformer en bois de chauffe, ou faire de cet arbre, une œuvre d’art. Le conseil municipal a choisi la deuxième solution.

 

 

 

 

 

Ouidah et ses cultes

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Le vaudou (ou vodou, ou vodoun) est une religion originaire de l’ancien royaume du Dahomey (Afrique de l’Ouest). Il est toujours largement répandu au Bénin et au Togo, comme dans le célèbre marché des féticheurs à Lomé.

À partir du xviie siècle, les Noirs capturés, réduits en esclavage, originaires de cette région d’Afrique répandirent le culte vaudou aux Caraïbes et en Amérique. Le vaudou se retrouve donc sous différentes formes à Cuba, en Haïti, au Brésil ou encore aux États-Unis, en Louisiane surtout. Il s’est aussi répandu en Afrique du Nord, où il se retrouve sous différentes formes, dont la plus connue est le Gnawa au Maroc et en Algérie, mélangé au folklore religieux arabo-musulman. Le culte vaudou compte environ 50 millions de pratiquants dans le monde. De nombreuses communautés « vaudouisantes » existent dans le monde entier, majoritairement sur le continent américain, et aux Antilles. Il existe en Europe des communautés plus discrètes mais néanmoins actives tel que le Hounfor bonzanfè, le Lakou sans Lune ou le Hounfor Konblanmen. Au début du xxie siècle, le vaudou s’étend également au Canada où de nombreuses communautés ont vu le jour et tentent de mettre ce système de croyance au devant de la scène.

La Côte des Esclaves est le berceau du Voodoo, ou du Vodun, nom sous lequel le culte est connu au Bénin. Les mêmes nombreuses pratiques ainsi que des objets à signification religieuse retrouvés il y a des centaines d’années peuvent toujours être découverts au Bénin aujourd’hui. Quoique les croyances chrétiennes et musulmanes aient largement remplacé le Vodun dans les centres urbains béninois, ce dernier continue à s’infiltrer dans la culture.

Les adeptes du Vodun (Vodunsi) reconnaissent, en dehors des esprits des défunts, de nombreuses divinités indépendantes. On s’en remet aux Vodunsi afin qu’ils approchent les déités et les esprits et obtiennent la naissance des bébés et prévention des maladies, aident à amasser une fortune, vaincre les ennemies et mériter la grâce des dieux et le paradis après la mort. Parmi ces dieux, plusieurs sont représentés par les phénomènes naturels : mer, soleil, lune, feu, arbres et une maladie – la variole. La vénération du dieu-serpent Dan (Dangbé), dont les ancêtres furent des pythons, est particulièrement répandue à Ouidah, comme elle l’était dans l’ancien royaume de Xwéda.

es divinités différentes possèdent  des prêtres nommés, requièrent des objets de culte spécifiques et des pratiques religieuses auxquelles les fidèles doivent se soumettre. Des cérémonies, qui ont souvent lieu en fonction des saisons, impliquent habituellement le port des costumes et la décoration du corps, les danses, les chants, le jeu des instruments tels que clochettes et tambours. Le Musée d’Histoire de Ouidah aborde le thème du Vodun d’aujourd’hui et par le passé en présentant les objets découverts à la suite des fouilles archéologiques, ceux utilisés pendant les pratiques de vénération des dieux et des ancêtres ainsi que des images des cérémonies sacrées.

La science divinatoire est pratiquée au Bénin en même temps que le Vodun. Ceux qui désirent connaître l’avenir ou découvrir la vérité peuvent s’adresser aux praticiens de la divination qui utilisent des instruments et méthodes traditionels pour satisfaire l’interessé. La présentation d’un grand nombre de ces instruments permet au musée de faire la lumière sur les traditions religieuses de la zone.

Le peuplement de Ouidah

L’histoire a fait de Ouidah la ville phare qui a rayonné des siècles durant, sur la terre dahoméenne. Dans l’’U.G.D.O., c’est le nom de Ouidah qui nous réunit comme une « mère-patriarche » sa progéniture pour lui raconter comment elle a vu naître et se constituer des générations entières d’hommes et de femmes ainsi que des communautés étrangères qui ont favorisé la prospérité et fait la renommée de ce coin du monde.

Ouidah au coeur de son destin

Un récent article paru dans « Ponts, langues littératures, civilisations des Pays francophones » a été consacré au dernier livre du membre de l’UGDO-France, Dominique QUENUM. L’auteur de l’article, Liana Nissim, commente dans les termes ci-dessous le livre « Ouidah au cœur de son destin » disponible chez l’Auteur et chez l’UGDO-France.